Reference :
V-P-ZW-E-00039
Date :
09/05/2008
Caption :
Pumula. A local health official demonstrates how to use the mosquito nets.
Confidentiality level :
public
Publication restrictions :
publication without restrictions
Description :
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9-05-2007
Zimbabwe: helping health authorities combat malaria in isolated communities
Malaria is Zimbabwe's second biggest killer, after AIDS. The ministry of health has developed an effective strategy to combat the disease but does not always have the resources to carry it out, so the ICRC is pitching in.
"Every year, malaria needlessly kills hundreds of children in this area," laments Sister Catherine Ngwane, the nurse in charge of Pumula Mission Hospital in Tsholotsho District. It is one of 16 isolated rural health facilities currently supported by the ICRC.
In accordance with the needs expressed by the ministry of health, the ICRC is busy donating 30,000 mosquito nets treated with long-lasting insecticide to households in three rural districts: Tsholotsho, Chivi and Makoni.
The nets are primarily for children under five years and pregnant mothers, the two most vulnerable groups. Studies have shown that the nets can reduce the likelihood of catching the disease by up to 85%, if used correctly. For this reason, all ICRC distributions include a demonstration on how to use them.
The ICRC is also helping the ministry of health organize and run courses on malaria prevention and treatment using new, more effective, drugs. The ICRC finances the transport, accommodation and expenses of nurses who come from health facilities in the area to attend the courses.
"The Zimbabwean health officials have the know-how. We just need to help them deliver it to their staff in the field," explains Dr Iliana Mourad, the ICRC's health delegate overseeing the programme. "I am really impressed by the calibre of the nurses too," adds Dr Mourad. "They do work that is done by doctors in most countries."
The training allows the nurses to update their knowledge and skills in order to address more of the myriad challenges they face at the grassroots level. This reduces the number of cases they have to refer to the district or provincial hospitals, which is crucial given the prohibitive cost of transport for most rural folk.
"Many of our patients die because they simply can't get to the hospital in time. By equipping these health structures with the knowledge and medicines we need, the ICRC is indirectly saving countless lives," explains Sister Ntombiyejelle Ncube, the sister in charge of Sipepa rural clinic.
The ICRC is supporting the sixteen rural health centres in many areas other than malaria. It is also providing them with drugs, training, water and sanitation assistance. The organization's teams, together with the communities themselves and the local water authorities, repair or build latrines, boreholes and waste management systems.
As in the case of malaria, the ICRC finances training sessions for ministry of health personnel according to the needs expressed by the ministry itself. In all its work in the health centres, the ICRC seeks to help the ministry of health discharge its duties according to its own priorities and strategies.
Zimbabwe has one of the widest networks of health facilities on the continent but it is having trouble maintaining the scale and quality of its services due to financial constraints.
"Because of the hyperinflation that grips the country, the ministry's budget just evaporates," explains Sister Lisa Nqwababa, Tsholotsho District Matron. Inflation is currently running at 2,200%, a world record.
The ICRC plans to extend its help to over thirty isolated rural health facilities by the end of the year.
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21-05-2007
En direct du terrain
Zimbabwe : aider les autorités sanitaires à lutter contre le paludisme dans les communautés isolées
Le paludisme est la deuxième cause de décès du Zimbabwe, après le sida. Le ministère de la Santé a mis sur pied une stratégie efficace pour lutter contre cette maladie, mais comme il ne dispose pas toujours des ressources nécessaires pour la mettre en œuvre, le CICR s’y attaque.
« Chaque année, le paludisme cause des centaines de morts inutiles parmi les enfants de cette région », déplore sœur Catherine Ngwane, l’infirmière responsable de l’hôpital de la mission de Pumula dans le district de Tsholotsho. C’est une des 16 structures sanitaires rurales isolées actuellement soutenues par le CICR.
Conformément aux besoins exprimés par le ministère de la Santé, le CICR est en train de distribuer 30 000 moustiquaires imprégnées d’insecticide à effet longue durée aux ménages de trois districts ruraux : Tsholotsho, Chivi et Makoni.
Les moustiquaires sont principalement destinées aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes, les deux groupes les plus vulnérables. Des études ont montré que les moustiquaires peuvent réduire de 85% le risque d’infection à la maladie si elles sont utilisées correctement. C’est pourquoi, lors de toutes ses distributions, le CICR montre comment les utiliser.
Par ailleurs, le CICR aide actuellement le ministère de la Santé à organiser et à gérer des cours sur la prévention et le traitement du paludisme par l’utilisation de nouveaux médicaments, plus efficaces. Le CICR finance le transport, l’hébergement et les dépenses des infirmiers qui viennent des structures sanitaires de la région pour assister aux cours.
« Les responsables sanitaires zimbabwéens ont les connaissances nécessaires. Nous devons juste les aider à les transmettre à leur personnel sur le terrain », explique le docteur Iliana Mourad, la déléguée santé du CICR qui supervise le programme. « Je suis également très impressionnée par les compétences des infirmiers », ajoute le docteur Mourad. « Ils font un travail qui, dans la plupart des pays, est accompli par les médecins. »
La formation permet aux infirmiers d’actualiser leurs connaissances et leurs compétences, afin d’attaquer à la racine davantage des innombrables défis qu’ils rencontrent. Ils peuvent ainsi réduire le nombre de patients à rediriger vers les hôpitaux de district ou de province, ce qui est crucial, vu que le coût des transports est prohibitif pour la plupart des habitants des campagnes.
« Nombre de nos patients meurent car ils ne peuvent tout simplement pas arriver à l’hôpital à temps. En fournissant à ces structures sanitaires les connaissances et les médicaments dont nous avons besoin, le CICR sauve indirectement un nombre incalculable de vies », explique sœur Ntombiyejelle Ncube, responsable du dispensaire rural de Sipepa.
Le CICR soutient les 16 centres de santé ruraux dans beaucoup d’autres domaines que le paludisme. Il leur fournit également une assistance sous forme de médicaments, de formations, d’approvisionnement en eau et d’assainissement. Les équipes de l’institution, avec le concours des communautés elles-mêmes et des services des eaux locaux, réparent ou construisent des latrines, des forages et des systèmes de gestion des déchets.
Comme dans le cas du paludisme, le CICR finance des séances de formation pour le personnel du ministère de la Santé selon les besoins exprimés par le ministère lui-même. Dans toutes ses activités conduites dans les centres de santé, le CICR s’efforce d’aider le ministère de la Santé à remplir ses devoirs conformément à ses propres priorités et stratégies.
Le Zimbabwe bénéficie d’un des réseaux de structures sanitaires les plus étendus du continent, mais il a de la peine à maintenir la portée et la qualité de ses services du fait de contraintes financières.
« À cause de l’hyperinflation qui règne dans le pays, le budget du ministère s’évapore, tout simplement », explique sœur Lisa Nqwababa, infirmière du district de Tsholotsho. L’inflation s’élève actuellement à 2 200%, un record mondial.
Le CICR prévoit d’étendre son aide à plus de trente structures sanitaires rurales d’ici la fin de l’année.
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