Reference : V-P-GW-E-00007
Date : 11/01/2008
Country/Region : GUINEA-BISSAU
Caption : Saõ Domingos. ICRC staff member rerepair and upgrade water-supply network. Local staff members set up a power generator.
Photographer : KELLER, Hans
Confidentiality level : public
Publication restrictions : publication without restrictions
Copyright : ICRC
Description : www.icrc.org: 10-04-2008 Feature :
Guinea-Bissau: ICRC restores running water to São Domingos

The small town of São Domingos in northern Guinea-Bissau, a few kilometres from the Senegalese border, has lacked electricity since 1998, along with another, even more precious resource – running water. This is in spite of the fact that the Cacheu River runs alongside.

[...]
At the request of the town authorities, the ICRC repaired and upgraded the town’s water-supply network. A refurbished 10,000-litre tank is now connected to a borehole powered by a generator. It supplies water to 10 tap stands and various other points throughout the town.

To make the system more self-sufficient and more environmentally friendly, the ICRC plans to replace the generator with solar panels. The town prefect has committed to forming a management association to ensure the system continues to function in the long term.


For the town’s 3,000 inhabitants, the absence of running water was much more than a simple loss; it also changed people's habits. The tap stands used to be a place where women congregated and exchanged news about their families, but they had been deserted for years. Now, access to clean running water, of a much better quality than that available from the village wells, will help eradicate certain skin infections and diarrhoeal diseases. During the 10 years the network was paralysed, humanitarian and private organizations had sunk wells from time to time, but this did not succeed in meeting the demand.

Representatives from the local authorities, the local Red Cross branch, NGOs and women’s groups all looked on as the first drops of water fell from the taps. Georgette was among those in the crowd. Born in São Domingos at the end of the 1950s, she had had to flee the country with her family during the first war of liberation to settle in Senegal. She later returned, only to have to go into exile once more during the 1998 conflict.

On her return to the town where she was born, this embroidery and dyeing teacher used to draw her water from the town wells. When the wells dried up in May, water was kept for weeks at a time in containers that gave it a brownish colour. Now that the network has been repaired, she can work in better conditions. "You have also brought us health!" she joyfully told the ICRC water and habitat delegate.

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www.icrc.org: 10-04-2008 Éclairage :
Guinée Bissau : le CICR rétablit l'eau courante à Saõ Domingos

Au Nord de la Guinée Bissau, à quelques kilomètres de la frontière sénégalaise, la petite ville de Saõ Domingos était privée depuis 1998 d'électricité et d'un bien encore plus précieux, l'eau courante, une ressource pourtant présente en abondance grâce à la rivière Cacheu.

[...]
En ce matin de février 2008, les cris des femmes dans le marché et l'affairement général pourraient presque faire oublier que Saõ Domingos, à la lisière entre la Guinée Bissau et le Sénégal, est au cœur d'une zone sensible particulièrement touchée par les conflits passés.
À la demande des autorités de la ville, le CICR a réhabilité le réseau d'adduction d'eau de la ville. Désormais relié à un forage alimenté par un générateur, un réservoir d'une capacité de 10 000 litres a été rénové et fournit de l'eau à 10 bornes fontaines et à plusieurs autres points d'approvisionnement répartis dans la ville.

Pour rendre le système plus autonome et écologique, le CICR compte remplacer le générateur avec des panneaux solaires. Le préfet de la ville s'est engagé à former une association de gestion afin de rendre le système fonctionnel sur le long terme.

Pour les 3000 habitants que compte la bourgade, le manque d'eau courante a été bien plus qu'une simple privation, elle a modifié les habitudes de vie. Auparavant lieu de regroupement des femmes, qui échangeaient sur la vie de leurs foyers, les bornes fontaines ont été désertées pendant des années. Aujourd'hui, l'accès à une eau courante de qualité, bien meilleure que celle des puits villageois, contribuera à éradiquer certaines infections de la peau et maladies diarrhéiques. Depuis près 10 ans que le réseau est paralysé, de rares intervenants humanitaires ou privés ont creusé des puits sans que cela puisse répondre à tous les besoins.

Autorités administratives et locales, branche de la Croix-Rouge, ONG et groupements de femmes étaient présents lorsque les premières gouttes d'eau sont tombées des robinets. Dans la foule, Georgette a assisté à l'événement. Née à Saõ Domingos à la fin des années 1950, elle a dû fuir le pays avec sa famille lors de la première guerre de libération pour s'installer au Sénégal. Revenue au pays, elle a une fois de plus été forcée de prendre le chemin de l'exil lors du conflit de 1998.

Revenue dans sa ville natale, cette monitrice en broderie et en teinture s'est fournie dans les puits villageois. Lorsque ces puits étaient à sec au moi de mai, l'eau était conservée de longues semaines dans des récipients qui lui donnaient une couleur brunâtre. Avec la rénovation du réseau, elle va pouvoir travailler dans de meilleures conditions. "Vous nous avez aussi apporté la santé !", confie-t-elle joyeusement au délégué Eau et habitat présent.





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