Reference :
V-P-CD-E-02375
Date :
25/04/2016
Caption :
Haut-Lomami province, Malemba Nkulu territory, Kansonge health centre. The ICRC facilitates access to health care. An ICRC employee is working with the deputy nurse.
Confidentiality level :
public
Publication restrictions :
publication without restrictions
Description :
ICRC website article, 04.08.2016: «République démocratique du Congo : des soins gratuits pour sauver des vies. Les populations qui choisissent de revenir à Malemba Nkulu, dans la province du Haut-Lomani, sont confrontées à de sérieux défis sanitaires. Le manque de moyens financiers et des structures de santé en ruine depuis le conflit de 2012 et 2013 les expose à de nombreuses maladies. Le CICR soutient leur remise en état. Dans cette région, la principale maladie qui décime les populations est le paludisme. Jusqu'à récemment et faute de diagnostic approprié, de nombreux habitants se soignaient avec des racines et des plantes. « Nos enfants avaient de la fièvre, convulsaient et mourraient deux jours après sans que personne ne sache que c'était le paludisme qui les tuait.», témoigne Thérèse*, du village de Kafumbe. Au centre de santé, le personnel ne disposait pas du matériel ni des médicaments nécessaires à la prise en charge des patients. « Notre centre n'existait que de nom. Nous n'avions même pas un seul lit, tout avait été détruit. On enregistrait 15 à 20 morts par mois dus au paludisme et à la diarrhée », explique Jean Gonzo, Infirmier auxiliaire. Afin de venir en aide aux personnes affectées par les violences, le CICR a mis en place, depuis juin 2015, un programme pour assurer l'accès aux soins. Il offre un traitement gratuit contre le paludisme et la diarrhée au centre de santé de Kafumbe dont l'aire couvre 5 villages, soit plus de 7500 habitants. Le CICR a également rénové et équipé le bâtiment délabré. A 16 kilomètres de là, le CICR offre également son soutien au centre de santé de Kansonge, qui couvre 10 villages et près de 11,000 habitants. Comme à Kafumbe, le traitement contre le paludisme et la diarrhée y est gratuit. « Nous recevons environ 800 patients souffrant de malaria par mois », affirme Samuel Mujinga, infirmier titulaire. Dans les villages les plus reculés, le CICR a formé des membres des communautés locales et les autorités sanitaires de la zone, afin que ceux-ci servent de relais entre les malades et les centres de santé. Selon Jules Lugoma de l'équipe santé du CICR, « il s'agit de personnes qui veillent à l'état de santé des populations de leurs villages et sont formés à la prise en charge du paludisme.» Kasanga Béni, le relais communautaire du village de Kampemba, explique son travail au quotidien : « Je reçois des malades et observe les symptômes. Ensuite, je fais le test de dépistage rapide pour confirmer le diagnostic. » Les résultats sont disponibles en 15 minutes. « S'ils sont positifs, nous soignons le patient avec des médicaments appropriés. »Auparavant, les populations parcouraient des dizaines de kilomètres à pied pour atteindre les centres de santé. Beaucoup mourraient en route, surtout les enfants. D'après Ilunga Kinenua, président du Comité de développement de l'aire de santé de Kansonge, l'assistance du CICR a permis de réduire sensiblement le taux de mortalité dans les villages : « Il n'y a plus de va-et-vient au cimetière à cause du paludisme. Voyez vous-même ! Il n y a aucune nouvelle tombe. »
Original material :
digital
Resolution :
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Orientation :
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Colour/B&W :
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