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Reference : V-P-IL-E-00595
Date : 11/2006
Caption : West Bank. An old man whose greenhouse was rehabilitated with the assistance of ICRC.
Photographer : LINKLATER, Erlend
Confidentiality level : public
Publication restrictions : publication without restrictions
Copyright : ICRC
Description : 21-11-2006 En direct du terrain
Cisjordanie : aider les maraîchers à maintenir leur production
Tandis qu’un programme de réhabilitation des serres mené par le CICR permet aux agriculteurs de Cisjordanie de continuer à cultiver fruits et légumes, les points de contrôle qu’ils doivent franchir pour se rendre sur les marchés ne cessent de mettre en péril leur gagne-pain.

« Je suis né agriculteur et toute ma vie, j’ai été agriculteur. Je ne sais rien faire d’autre, explique Sami Awad Abdelhafez Ali, 60 ans. Sans le soutien du CICR, qui m’a aidé à remettre en état ma serre, je serais aujourd’hui sans travail. »
Sa serre à une surface d’un dunum (1 000 m2). Elle consiste en une structure métallique recouverte de bâches de plastique et de filets anti-insectes. Il y cultive 2 400 plants de tomate. Le CICR lui a fourni des bâches de plastique et des filets neufs pour remplacer les anciens endommagés par les éléments.
« Pendant les bouclages des années 2003 et 2004, j’ai tout perdu et je n’ai pas pu remplacer les matériaux de couverture de ma serre, explique-t-il. En plus, nous ne pouvions plus alors nous rendre au principal marché de la région, à Naplouse. » Sur les marchés locaux, les prix se sont effondrés pendant cette période, au point que la marchandise que Sami parvenait à vendre ne couvrait même pas la moitié des coûts de production.
Sami habite le village de Beit Amin. Un point de contrôle militaire faisant partie de la barrière de Cisjordanie se dresse entre les serres des cultivateurs et le village. En saison, lorsque ses tomates sont à point, il va tous les jours les vendre au marché de Naplouse.
Bien qu’il précise que le passage en soi du point de contrôle ne pose pas de problème, celui-ci n’est pas ouvert avant six heures du matin. « Ça nous complique beaucoup la vie, dit-il, car les acheteurs les plus intéressants sont sur place très tôt. Je mets deux heures pour me rendre au marché. Le temps d’arriver, les clients sont déjà loin. »
« Il y a d’autres points de contrôle le long de la route ; ce qui peut occasionner des retards supplémentaires. Sans ça, en une heure je serais à Naplouse. »
Du fait qu’il arrive tard, Sami ne vend ses tomates qu’à la moitié du meilleur prix du marché. Et, s’il ne vend pas tout, il doit revenir le lendemain avec ce qui lui est resté sur les bras. « Comme la marchandise est moins fraîche, je dois la liquider à un prix encore plus bas », explique-t-il.

Original material : digital
Resolution : 3456x2304
Orientation : landscape
Colour/B&W : colour

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